Bilan MOFFI Mobility Tour Montréal
Trois mois dans une ville c’est une sacrée période, c’est le temps que votre reporter préféré a passé dans la glaciale et dynamique Montréal. En trois mois, on a le temps de s’acclimater à l’ambiance, de connaitre ses endroits préférés, de se faire des amis, de comprendre un peu plus le pays, bref de se sentir un peu chez soi. Le temps du départ est venu pour votre reporter préféré, et avec, le temps du bilan de cette vie de nomad à Montréal.
1/2 : Une ville nomad-friendly ?
Mégalopole américaine à l’économie florissante qui ne connaît pas la crise, Montréal a tout pour plaire. Mais cela en fait-elle une place nomad-friendly, et surtout en période d’hiver ? Essayons d’analyser cela studieusement à travers quelques points essentiels, sans tomber dans l’épouvantable cliché du français râleur à l’étranger ( on en connait !… ).
Profitons-en pour illustrer cet article avec quelques comptes Instagram qui mettent en valeur la ville de différentes manières.
Le climat…
Ce n’est pas une surprise, l’hiver canadien est HY-PER-FROID rendant ainsi les déplacements dans la ville pour le moins sportifs au début ! Mais une fois habitué à la glace, à la neige et aux températures ultra négatives, vous remarquerez que la ville gère très bien les intempéries et que ce n’est finalement plus un sujet, on évite juste de sortir en peignoir pour acheter son bagle du matin et on s’équipe correctement en vêtements hardcore dans les friperies bon marché du quartier du Plateau.
La population…
Pour un français c’est assez simple de s’intégrer à la population car elle est majoritairement francophone et surtout parce que les montréalais sont adorables, accueillants, bienveillants et tout simplement sympathiques. Ils ne vous refuseront jamais de vous renseigner ou de vous aider en quoi que ce soit, agréable quand on est un nomad fraichement arrivé et perdu.
Le logement…
La colocation offre une solution toute indiquée pour le nomad, cependant la majorité des bails durent 6 mois, ce qui pose soucis pour les courtes durées. Facebook offre de nombreux groupes pour vous aider à trouver une sous-location non déclarée pour contourner ce problème. On est bien loin de loyers français, vous trouverez votre nid douillet facilement pour 400 euros tout compris.
La ville dispose pour le moment d’un seul Coliving ( voir notre article ) et il va être vite saturé. Mais pas de panique, le géant du coworking « Wework » arrive en 2020 dans la ville avec « welive » son offre de coliving, notons qu’elle sera surement réservée aux nomades très fortunés au vue des prix pratiqués par la firme à New York et à Washington.
Les transports…
Les températures descendent tellement bas que vous ne pourrez pas faire grand chose à pied, ce sera métro, bus et Uber. Les métros fonctionnent plutôt bien et desservent tout le centre animé de la ville, cependant pas de nocturnes pour les métros en dehors de certaines fêtes nationales comme le jour de l’an. Vous n’attendrez jamais un Uber plus de 5 minutes, même lors d’une tempête de neige ce qui est tout aussi appréciable qu’étonnant. Oubliez la voiture, vous n’en aurez besoin que pour sortir de la ville si vous voulez faire une escapade dans le grand nord sauvage. Vous ne trouverez évidement pas les trottinettes électriques en libre service l’hiver, mais sachez qu’à l’été 2019 Lime et Bird envahiront la ville de leurs dangereux engins pour la première année, attention aux trajets nocturnes après une soirée en micro-brasserie !
Les espaces de travail…
La ville dispose d’une grande offre en matière d’espace de travail. Vous trouverez toutes sortes de coworking : du plus luxueux au plus populaire, du plus grand au plus petit, du plus IT au plus artistique. Ils sont majoritairement concentrés dans deux zones : celle du Plateau, quartier branché de la ville et berceau de nombreuse startup locales et celle du downtown de la ville, plus au sud, au milieu de tous les grattes-ciel si typiques au paysage urbain nord américain. Les tarifs pratiqués sont tout à fait corrects, 250 euros par mois en moyenne pour une place en coworking.
Conclusion…
Montreal est-elle nomad-friendly, et bien la réponse est oui ! La ville dispose de toutes les infrastructures nécessaires à la vie nomad. Avec son coût de la vie assez faible en logement et en espace de travail, on s’en tire à très bon marché. Ce n’est pas non plus la Thailand mais c’est environ le même prix qu’une petite ville de province française. Sans oublier la population et son accent inimitable qui vous réchaufferont le coeur si vous êtes gelé par les températures.
Première destination du MOFFI Mobility Tour, Montréal s’impose comme une étape indispensable dans le parcours d’un nomad en Amérique du nord et rentre dans la course pour la meilleure étape de l’année !
À bientôt, The world is an open office…
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THOMAS GOUVRILLON Programmeur full stack, globetrotteur, rédacteur web et empêcheur de tourner en rond.