Delaplace.pro est une startup née en janvier 2016 au sein du programme innovation du groupe Engie. Nous sommes aujourd’hui situés à Euratechnologies à Lille, ainsi qu’à Paris à la Défense
Delaplace.pro est une plateforme web qui met en relation les professionnels ayant de l’espace de stockage disponible avec les entreprises à la recherche de solutions de stockage. Ces solutions sont le plus souvent flexible, avec ou sans prestations logistiques. Les mises en relation réalisées sont qualifiées et ciblées afin d’offrir des solutions adaptées et pertinentes.
Nous avons rencontré Marie-Aude Didry, fondatrice de Delaplace.pro, pour répondre à nos question.
D’où est venu ce besoin de créer ce service ?
L’idée est venue d’un constat simple : c’est une vraie difficulté pour les professionnels de trouver une solution de stockage flexible et adaptée à leurs besoins. Pourtant, 30% des entreprises ont de l’espace disponible dans leurs locaux à une période de l’année, alors comment les mettre en lien?
Quelle est la force de Delaplace.pro ? (vis à vis des concurrents, des besoins sur le marché, de la techno / des services proposés)
Nous répondons à toutes demandes de professionnels en recherche d’une solution de stockage, avec ou sans prestations logistiques, en France, pour des besoins de 50 à 5000 m² et de 10 à 2000 palettes.
Notre service leur permet de trouver la solution professionnelle sur mesure qui répond parfaitement à leurs besoins.
D’un autre côté, cela permet aussi aux entreprises qui ont des espaces disponibles de les rentabiliser ainsi que la main d’oeuvre associée, pendant la période de vacance.
Notre solution répond à leur besoin de flexibilité en permettant d’ajuster la solution en fonction du besoin précis, sans être engagé sur des contrats immobiliers long-termes.
Nous avons également développé des algorithmes permettant de matcher le besoin renseigné sur la plateforme avec l’offre référencé la plus adaptée. La pertinence et la rapidité du matching sont centrales.
Quel est ton point de vue sur l’évolution des plateformes collaboratives et les business de partage (d’espaces de travail, de stockage, de logements, de voiture etc) ?
Que ce soit en BtoB ou en BtoC, on s’aperçoit que de grandes entreprises s’y mettent ou au moins s’intéressent au phénomène : ce qui semble plutôt positif pour nos plateformes respectives. On peut par exemple citer Leroy Merlin qui travaille en partenariat avec Frizbiz ou Engie qui a racheté la startup mesdepanneurs.fr l’année dernière.
On abandonne également petit à petit la possession au profit d’une généralisation d’une économie d’usage et du partage. Pour beaucoup de personnes, professionnels ou particuliers, l’utilisation des plateformes collaboratives et/ou de deuxième main est en train de devenir un réflexe de consommation, c’est à mon sens un pas de plus vers le “zéro déchet”, et une diminution de l’empreinte carbone.
Plus généralement, allons nous vers un modèle où une pléthore de plateformes subsistent, toutes spécifiques à un domaine ou verrons-nous naître un jour un « Amazon des plateformes » adressant l’ensemble des sujets ?
Comment tu vois le future de Delaplace.pro et son développement sur le marché ?
Par la suite, nous allons développer le back office de la plateforme afin de permettre aux professionnels, la traçabilité de leurs flux de marchandises, la gestion des paiements en ligne ainsi que la gestion de la disponibilité de leurs espaces. Cette solution sera connecté aux flux EDI des annonceurs pour une gestion performante de leur activité en temps réel.
De plus, d’ici quelques semaines, nous allons déployer le service sur la région Rhône-Alpes ; les annonceurs commencent déjà à se référencer sur Delaplace.pro, ce qui nous permettra de proposer un large panel de services en stockage et logistique aux professionnels utilisateurs de la marketplace.
Quels sont les enjeux auxquels Delaplace.pro devra répondre dans les années à venir ?
En rapprochant les entrepôts des centres-villes, nous tentons de répondre aux problématiques de logistique urbaine et plus particulièrement à l’augmentation des flux dans la ville. Le transport de marchandises augmente de 2,1% par an et le parc logistique augmente de 2,5% ce qui, d’ici 2030 générera +10% d’émissions de gaz à effet de serre quand l’objectif européen est à -40%. (Source : JLL)
Notre plateforme, tout comme MOFFI.io et d’autres, répondent à l’enjeu de la diminution de l’empreinte carbone, grâce à l’optimisation de l’existant.
