💡 Bon à savoir
- Les Jeux Olympiques se dérouleront du 26 juillet au 11 août. Les Jeux Paralympiques, quant à eux, auront lieu du 28 août au 8 septembre.
- Plus de 15 millions de visiteurs sont attendus en région parisienne
- À partir du 18 juillet, le périmètre de sécurité de la cérémonie d’ouverture sera déclenché à Paris et les déplacements seront impactés. Nous vous conseillons donc d’anticiper !
- Les salariés de région parisienne devront être équipés d’un QR Code pour circuler dans certaines zones. La plateforme de demande est accessible via ce lien.
- Les autres villes concernées par un afflux de personnes seront Lille, Marseille, Châteauroux, Bordeaux, Nantes, Lyon, Nice et Saint-Étienne.
Les Jeux Olympiques 2024 : la revanche du télétravail ?
Après avoir connu un essor exceptionnel lors de la période post-Covid, le télétravail semble être progressivement mis de côté par les entreprises, bien qu’il soit apprécié des nouvelles générations. Il est même considéré comme un redoutable atout en termes de marque employeur pour attirer les talents en quête de sens, d’autonomie et de souplesse dans leur métier. Pour les entreprises, faire revenir les équipes au bureau s’explique par le besoin de cohésion, de collaboration ou encore pour faciliter l’intégration des nouvelles recrues. Du coup, la solution trouvée par de nombreux employeurs était un mix de télétravail et de présence au bureau. Autrement dit, le flex office. Les salariés ont généralement 2 à 3 jours de télétravail autorisés par semaine. Ils sont généralement libres de choisir les jours concernés.
Et puis les Jeux Olympiques ont fait leur apparition et le télétravail semble retrouver une seconde jeunesse. De manière plutôt inattendue pourrait-on dire, puisque c’est bien le contexte parisien qui va certainement rendre le télétravail nécessaire durant cette période.
Comment les JO sont-ils perçus par les collaborateurs ?
Les Jeux Olympiques sont particulièrement redoutés par les travailleurs, notamment ceux qui travaillent en Île-de-France et au sein des agglomérations qui accueilleront les épreuves. D’après une enquête menée par Opinionway pour le cabinet de conseil Alight, près d’un salarié sur deux (48%) est inquiet vis-à-vis de la période olympique. Ce chiffre est encore plus important pour les habitants d’Île-de-France puisqu’il atteint les 69%. Pour les collaborateurs, la principale source d’appréhension est la saturation du réseau de transport. En effet, plus de 15 millions de visiteurs sont attendus en France, ce qui représenterait environ 800 000 spectateurs chaque jour en Île-de-France notamment, sur les différents sites de la compétition. En ce qui concerne l’usage de la voiture, les conditions de circulation ne seront pas meilleures. De nombreux tronçons de route seront fermés pour faciliter l’organisation des épreuves et la mobilité des spectateurs.
4 employés sur 10 estiment que les jeux auront une influence directe ou indirecte sur les politiques de télétravail, de mobilité ou encore de congés. À l’heure actuelle, les organisations de travail semblent encore floues. D’après l’enquête, seulement 24% des salariés interrogés indiquent avoir reçu des directives claires de la part de leurs employeurs. Les entreprises commencent à anticiper mais souhaitent se laisser une certaine marge de manoeuvre pour pouvoir s’adapter au dernier moment.
Pourquoi est-il préférable de télétravailler pendant la période des jeux ?
Comme nous l’avons expliqué plus tôt, ce sont près de 800 000 personnes qui, chaque jour, devront se rendre sur les sites des Jeux Olympiques. Si l’on rajoute à cela les employés de bureau qui eux ont l’habitude d’emprunter les transports en commun, une surfréquentation semble inévitable. C’est d’ailleurs ce qui inquiète le plus les collaborateurs et ce qui les motive à faire du télétravail pendant cette période. Pour permettre aux habitants de s’y retrouver, une carte interactive a été publiée par le ministère des transports. Elle y liste les impacts prévisibles sur les routes et dans les transports en commun.
Et quoi de mieux pour limiter ses déplacements que le télétravail ? C’est en tout cas le message porté par une campagne publicitaire diffusée par le gouvernement fin janvier dans les gares et stations métro du réseau de transports francilien. Mais télétravailler est-il possible pour tout le monde ? On l’a vu en 2020, la réponse est non. Dans une étude parue en mars 2023, l’Insee recense que bien que le télétravail soit pratiqué à 52,2% chez les cadres, il ne l’est qu’à 19,4% parmi les professions intermédiaires, à 8,5% chez les employés et n’existe tout simplement pas pour les ouvriers. Les entreprises vont donc devoir définir une organisation de travail adaptée ou trouver des alternatives au télétravail.
Côté entreprise, comment l’organiser ?
Est-il possible de rendre le télétravail obligatoire ?
D’un point de vue juridique : non. Comme l’explique Jean-Marc Morel, associé du réseau d’audit-conseil RSM : “Le télétravail ne peut être rendu obligatoire qu’en cas d’épidémie ou de force majeure, ce qui n’est pas le cas des Jeux Olympiques. Il est préférable de signer un accord spécifique sur cette période ou une charte pour définir un cadre.” Actuellement, aucune dérogation au droit commun ou mesure temporaire n’a été communiquée par l’État.
Le gouvernement a d’ailleurs rappelé sur son site dédié que le télétravail n’était pas obligatoire, tout en précisant qu’il était tout de même conseillé : « Le télétravail est une pratique qui dépend des jours, des lieux et des situations professionnelles et individuelles ». Libre à chacun donc de trouver la solution la plus adaptée. À titre d’exemple, les agents de la fonction publique se sont vus accorder 10 jours de télétravail supplémentaires en raison des Jeux de Paris.
Alternatives au télétravail : congés payés ou horaires décalés
En fonction de l’activité, la période juillet-août est généralement propice aux congés, ce qui devrait faciliter l’organisation de l’entreprise. Pour les collaborateurs qui ne sont pas en congés et qui doivent se rendre sur site, l’entreprise peut prévoir d’adapter leurs horaires de travail. Cela peut se faire via la modification des horaires collectifs ou tout simplement par la modification des heures d’ouverture. Cette dernière possibilité offrira plus de souplesse aux collaborateurs qui pourront par exemple adapter leurs horaires de travail en fonction des heures de pointe dans les transports. Enfin, il est aussi possible pour l’employeur d’adapter la durée du travail, tout en restant dans le cadre des dispositions légales en vigueur.
✔️ MOFFI et Waldo avec vous pendant les JO
Une fois la stratégie de télétravail définie, sa bonne gestion est un enjeu tout aussi important pour les entreprises.
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Exemple : Vous pouvez permettre à vos équipes de venir au bureau uniquement le mardi ou mercredi, une fois par semaine. Vous avez aussi la possibilité de définir ces règles par équipe (technique, marketing, commerce, etc.) afin de favoriser la collaboration.
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